Un cahier des charges, souvent abrégé en CDC, est crucial dans la conception d’un projet. Ce document définit les exigences à respecter.

Focus sur la Partie Technique : Dans la partie technique du cahier des charges, on liste uniquement les contraintes techniques. Cette section détaille les aspects techniques essentiels pour la réalisation du projet.

Détails de la Partie Fonctionnelle : Quant à la partie fonctionnelle, elle décrit les fonctions du site ou du projet. Elle précise son but, la cible visée et les fonctionnalités envisageables.

Rôle dans la Gestion de Projet : Cette structuration, essentielle en gestion de projet, aide à vérifier si les propositions d’appel d’offres correspondent aux exigences du projet.

La charte graphique est un document de référence qui définit les règles d’utilisation de l’identité visuelle d’une marque, d’un projet ou d’une organisation. Elle garantit une cohérence visuelle sur tous les supports, renforçant ainsi la reconnaissance de l’émetteur auprès de son public.

Les éléments clés d’une charte graphique

Le logotype

La charte spécifie les couleurs officielles du logo, son positionnement, les marges de sécurité, les versions autorisées sur fonds clairs ou foncés, ainsi que les usages interdits (déformation, mauvaise couleur, suppression d’éléments…).

Les polices de caractères

Elle indique les typographies à utiliser, leurs variantes (graisses, corps, styles) et leur hiérarchie dans les titres, sous-titres et textes courants. La cohérence typographique renforce l’identité graphique globale.

Les couleurs

La charte fournit les références précises des couleurs principales et secondaires en Pantone, CMJN, RVB et hexadécimal, pour une parfaite reproduction sur tous types de supports.

Les éléments graphiques

Elle définit l’utilisation des pictogrammes, formes, trames, filigranes ou lignes décoratives spécifiques à l’univers visuel de la marque.

Les images et illustrations

Enfin, la charte donne des indications sur le style iconographique, le choix des photos, illustrations ou visuels utilisés, ainsi que le ton graphique général à adopter (institutionnel, convivial, créatif…).

Pourquoi une charte graphique est-elle indispensable ?

Une charte graphique permet de maintenir une image de marque forte, cohérente et facilement identifiable. Elle guide les équipes internes et les prestataires pour garantir l’uniformité de tous les supports de communication, du site web à la carte de visite.

En HTML, les couleurs se définissent par trois nombres hexadécimaux. Ces nombres représentent les intensités des couleurs Rouge, Vert et Bleu (RVB) de la teinte choisie.

Syntaxe de Codage des Couleurs

La syntaxe pour coder une couleur en HTML est : #RRVVBB. « RR », « VV » et « BB » sont des nombres hexadécimaux allant de 00 (luminosité la plus faible) à FF (luminosité la plus forte) pour le Rouge, le Vert et le Bleu.

Utilisation dans le Web et le Numérique : Ce code couleur HTML est largement utilisé pour le design web et dans le monde numérique. Il permet une précision et une personnalisation complètes des couleurs sur les sites internet et les applications.

PNG : transparence et qualité

Le format PNG est idéal pour les images nécessitant un fond transparent. Il offre un excellent rendu visuel sans perte de qualité, mais son poids est souvent plus élevé que celui des autres formats. Il ne permet pas les animations et reste principalement utilisé pour le web et les supports numériques.

JPG : léger et compressé

Le JPG est un format compressé qui permet d’obtenir des fichiers légers, parfaits pour l’affichage rapide de photos sur le web. Toutefois, il ne prend pas en charge la transparence. Il est recommandé pour les images où la qualité maximale n’est pas prioritaire.

GIF : pour les animations simples

Le GIF permet de regrouper plusieurs images en une seule pour créer une animation. Il gère la transparence mais reste limité en nombre de couleurs. Il est adapté aux visuels simples, comme les icônes animées ou les illustrations légères.

SVG : idéal pour les illustrations vectorielles

Le format SVG est vectoriel et parfaitement pris en charge par les navigateurs web. Il convient particulièrement aux logos, icônes et schémas, car il reste net à toutes les tailles. Léger, flexible et transparent, il ne supporte cependant pas les animations complexes.

Quel format choisir pour votre projet ?

• PNG : pour les visuels nets avec fond transparent
• JPG : pour les photos ou images compressées sans transparence
• GIF : pour de petites animations ou visuels simples
• SVG : pour les logos, icônes, et illustrations adaptatives

Les avantages du vectoriel

Une image vectorielle peut être agrandie ou réduite à l’infini sans perte de qualité. C’est un atout majeur pour les logos, pictogrammes et illustrations destinées à s’adapter à tous les supports, du smartphone au panneau publicitaire.

Comment est composée une image vectorielle ?

Elle est construite à partir de formes géométriques simples (segments, cercles, courbes de Bézier, polygones), chacune dotée d’attributs précis : couleur, contour, position, remplissage, opacité… Ces objets peuvent subir des transformations géométriques (rotation, homothétie, miroir) sans altérer la netteté de l’image.

Images matricielles : la limite des pixels

Les images matricielles (ou bitmaps) sont composées d’un ensemble de pixels, chacun possédant une couleur. Cette structure limite leur flexibilité, notamment en cas de redimensionnement, où l’image peut devenir floue ou pixelisée.

Ce format est courant pour les photos numériques (JPG, PNG, GIF), mais moins adapté aux logos ou illustrations techniques.

Une grille est un système de repères verticaux et horizontaux, séparés par des gouttières, qui permet de structurer les éléments d’une page. Elle prend en compte les marges externes (liées à la fenêtre) et les marges internes (entre les colonnes et lignes).

Le rôle fondamental de la grille

La grille agit comme une armature invisible sur laquelle repose toute la mise en page. Elle facilite l’organisation du contenu, tant pour le designer (dans la conception) que pour l’utilisateur (dans la lecture et la navigation).

De plus, elle permet de hiérarchiser l’information et d’assurer une cohérence visuelle sur l’ensemble du site ou du document.

Les avantages d’une grille

• Lisibilité accrue : les textes et images s’intègrent mieux dans une structure logique.
• Harmonie visuelle : les blocs sont alignés, les espaces équilibrés.
• Meilleure expérience utilisateur : le contenu est plus facilement accessible et compréhensible.
• Gain de temps pour le designer : la mise en page est plus rapide et cohérente.

Et sans grille ?

Sans grille, une page peut paraître désorganisée, déséquilibrée ou difficile à lire. C’est pourquoi elle est essentielle pour les projets riches en contenu, tels que les sites éditoriaux, portfolios ou plateformes e-commerce.

Une infographie est une représentation visuelle qui simplifie la compréhension d’un sujet complexe. Elle combine texte, images, chiffres et illustrations pour transmettre un message de manière claire et rapide. En marketing, elle est utilisée pour vulgariser l’information et capter l’attention.

Quel est son objectif ?

L’infographie a pour but principal de communiquer efficacement des données ou des idées en les traduisant visuellement. Elle est idéale pour résumer un article, expliquer un processus ou présenter des chiffres clés.

Comment se structure une infographie ?

La plupart des infographies sont conçues sous forme de longues affiches numériques, à faire défiler verticalement. Cette lecture linéaire permet une progression logique dans la découverte des informations, du titre jusqu’à la conclusion.

Pourquoi utiliser des diagrammes et des couleurs ?

Pour renforcer l’impact visuel et faciliter la lecture, les infographies intègrent souvent des graphiques, pictogrammes et des codes couleur. Ces éléments guident l’œil de l’utilisateur, mettent en avant les données importantes, et favorisent la mémorisation.

Un logotype, ou logo, est une représentation graphique unique permettant d’identifier visuellement une marque, une entreprise, un organisme, un produit ou un service. Il est l’élément central de toute identité visuelle.

Rôle et objectifs du logo

• Reconnaissance : il permet à une entité d’être rapidement identifiée sur ses marchés cibles.
• Différenciation : il distingue la marque de ses concurrents dans un environnement concurrentiel.
• Cohérence de communication : le logo assure une continuité visuelle sur tous les supports (carte de visite, site web, brochure, application mobile…).

Pourquoi la conception du logo est cruciale

Un bon logo repose sur le choix réfléchi des couleurs, des formes et des typographies. Ces éléments traduisent visuellement les valeurs et la personnalité de la marque.

De plus, un logo bien conçu est à la fois mémorable et impactant. Il renforce la notoriété, crée un lien émotionnel avec le public et sert de repère constant dans l’univers de la marque.

CMJN : pour l’impression

Le mode CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir) est utilisé pour tous les supports imprimés : cartes de visite, brochures, magazines, affiches… Il repose sur la synthèse soustractive, où les encres se superposent pour filtrer la lumière réfléchie par le papier.

Ce système emploie quatre encres fondamentales pour reproduire une grande variété de couleurs, bien que son spectre soit plus restreint que celui du RVB.

RVB : pour le numérique

Le RVB (Rouge, Vert, Bleu) est le modèle colorimétrique des écrans, utilisé pour les téléviseurs, ordinateurs, smartphones ou sites web. Il repose sur la synthèse additive, où les couleurs sont créées par l’addition de lumière.

Les trois couleurs primaires en RVB se combinent pour produire une vaste palette de teintes lumineuses, adaptées aux interfaces numériques.

Quelles différences entre CMJN et RVB ?

Ces deux systèmes sont incompatibles entre eux car ils fonctionnent selon des logiques opposées : soustractive pour le CMJN, additive pour le RVB.

De plus, une couleur affichée sur un écran (RVB) peut apparaître différemment une fois imprimée (CMJN), en raison de la conversion nécessaire. Il est donc essentiel de travailler dans le bon mode dès le départ, selon le support final visé.

Définition Mathématique : Le nombre d’or est défini comme le rapport unique a/b entre deux longueurs a et b, où le rapport de la somme (a + b) des deux longueurs sur la plus grande (a) est égal au rapport de la plus grande (a) sur la plus petite (b).

Application en Design et Art : En termes plus simples, le nombre d’or est un ratio utilisé pour créer une harmonie et une proportionnalité dans le design et les œuvres d’art. Ce ratio aide à équilibrer visuellement les éléments d’une composition, rendant l’ensemble esthétiquement agréable.

Le nuancier Pantone est un système de référence international permettant d’identifier une couleur de manière unique. Créé par la société américaine Pantone, il repose sur huit encres de base à partir desquelles sont élaborées plus de 1 000 teintes référencées dans le Pantone Color Formula Guide.

Pourquoi utiliser le système Pantone ?

Les couleurs Pantone sont classées en familles : brillantes, mates, métalliques, fluorescentes… L’objectif principal est de garantir l’uniformité des couleurs, quel que soit le lieu ou le support d’impression.

Ce standard mondial évite les écarts de rendu entre écrans et impressions, ou entre impressions réalisées dans différents pays ou par différents imprimeurs.

Un exemple concret : le gris Apple

Par exemple, pour reproduire précisément le gris utilisé par Apple, il suffit d’indiquer la référence Pantone Cool Grey 7C. Cette précision assure la cohérence visuelle sur tous les supports : packaging, affichage, signalétique ou communication digitale.

Quand et comment utiliser Pantone ?

Le nuancier Pantone est particulièrement utile pour l’impression offset, la création d’identités visuelles, les textiles ou les produits industriels. Il est recommandé dès lors qu’une teinte exacte doit être reproduite à l’identique.

La carte de visite est une carte sur laquelle figure le nom de votre entreprise, agence, produit, etc. votre nom et prénom, votre titre et vos coordonnées pour que votre destinataire puisse vous rendre visite physiquement (adresse postale) ou sur votre site.

La carte de correspondance vous sert à correspondre avec votre interlocuteur (vous devez rajouter les détails de votre carte de visite au cas où votre interlocuteur ne l’aurai pas et pour qu’il puisse vous répondre facilement.), vous devez donc écrire un message sur la carte (ci-joint de ce courrier, votre reçu de paiement, par exemple).

Les 2 cartes sont bien différentes, on ne doit pas écrire à la main sur une carte de visite.

Un pictogramme, ou picto, est une représentation graphique simplifiée d’une idée, d’une action ou d’un objet. Il s’agit d’un dessin stylisé qui agit comme un signe visuel ou un symbole compréhensible immédiatement.

À quoi sert un pictogramme ?

Le pictogramme a pour fonction de remplacer le texte dans certaines situations pour transmettre une information claire et rapide. Par exemple, il peut signaler un danger sur un panneau de signalisation ou indiquer les toilettes dans un lieu public.

Il est conçu pour être compris d’un seul coup d’œil, même sans connaissance linguistique.

Pourquoi les pictogrammes sont-ils universels ?

Leur principal atout est leur universalité : les pictogrammes transcendent les langues et les cultures. Cela les rend particulièrement utiles dans les contextes multilingues ou internationaux, comme les aéroports, les transports publics ou les emballages de produits.

Un serif, ou empattement, est un petit prolongement ajouté aux extrémités des lettres dans certaines polices de caractères. Ces détails graphiques donnent un aspect raffiné et structuré à l’ensemble du texte.

Comment les serifs influencent-ils la classification typographique ?

Les serifs sont déterminants dans la classification des polices. Par exemple, les humanes et didones présentent des empattements fins ou triangulaires, tandis que les égyptiennes et mécanes arborent des empattements plus massifs et rectangulaires.

Quand utiliser une police avec serif ?

Les polices avec serifs sont très répandues dans l’édition, l’imprimerie et les magazines d’art. Elles véhiculent une image prestigieuse, sérieuse et élégante.

Sur le web, bien que les polices à empattements soient utilisées dans certains titres ou blogs, les polices sans serif (sans empattement) sont souvent préférées pour les textes longs, car elles offrent une meilleure lisibilité à l’écran.

Le fond perdu est une technique d’impression qui consiste à faire déborder une image ou un fond coloré légèrement au-delà des bords finaux du document. Cette méthode garantit une finition nette et professionnelle, sans liseré blanc indésirable.

Recommandations de Studjoow

Chez Studjoow, nous conseillons systématiquement d’ajouter 3 mm de fond perdu autour de tout document destiné à l’impression. Cette marge compense les imprécisions éventuelles dues à la coupe, notamment avec l’utilisation d’un massicot.

Pourquoi le fond perdu est essentiel ?

Par exemple, sur une carte de visite au format standard 85 × 55 mm, la lame du massicot est censée couper exactement à 55 mm. Toutefois, en raison de la hauteur de la pile ou d’un infime décalage de coupe (appelé “chasse”), un écart de 0,25 mm peut apparaître.

Ce léger décalage peut suffire à révéler un bord blanc, surtout sur les aplats de couleur foncée. Le fond perdu permet d’éviter ce problème en débordant la couleur ou l’image au-delà de la zone de coupe.

Comment bien appliquer le fond perdu ?

Le fond perdu concerne toutes les zones imprimées en bordure : photos, illustrations, aplats de couleur… Il doit être intégré directement dans le fichier source (PDF ou InDesign), avec une marge externe de 3 mm sur chaque côté.

Cette précaution garantit un rendu homogène et professionnel, quel que soit le support imprimé.

La typographie, parfois appelée police d’écriture ou font en anglais, désigne l’art d’assembler des lettres, chiffres et symboles pour composer des mots, des phrases et des textes lisibles et esthétiques.

Définition d’un glyphe

Un glyphe est une représentation graphique précise d’un caractère typographique. Il peut s’agir d’une lettre majuscule ou minuscule, d’un chiffre, d’un accent, d’un signe de ponctuation ou d’un caractère spécifique comme le “ç” ou le “Œ”.

De plus, chaque glyphe possède une forme unique, et un même caractère peut être décliné en plusieurs glyphes selon la police choisie.

Classification des caractères typographiques

Les caractères sont répartis en familles typographiques, telles que : romanes, égyptiennes, linéales, scriptes ou encore manuscrites. Ces familles regroupent diverses polices, comme Times New Roman, Helvetica ou Futura.

Chaque police se décline ensuite en différentes fontes, définies par des attributs spécifiques tels que le poids (ex. Medium), la taille (corps 10 ou 12), le style (italique, gras), ou encore la chasse et la hauteur d’x.